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Vient de paraître : Christian Schnakenbourg, Histoire de l’industrie sucrière en Guadeloupe aux XIXe et XXe siècles. Les "Vingt glorieuses" de la sucrerie guadeloupéenne (1946-1965), L’Harmattan, 2015

- 176 p. ISBN : 978-2-343-07574-7 Prix : 19 € (existe aussi en version électronique)

Il s’agit du quatrième volume de l’Histoire de l’industrie sucrière en Guadeloupe aux XIXe et XXe siècles ; les trois premiers volumes également parus chez L’Harmattan :

- Histoire de l’industrie sucrière en Guadeloupe aux XIXe et XXe siècles. La crise du système esclavagiste, 1835-1847 (tome 1)
- Histoire de l’industrie sucrière en Guadeloupe aux XIXe et XXe siècles. La transition post-esclavagiste 1848-1883 (tome 2)
- Histoire de l’industrie sucrière en Guadeloupe aux XIXe et XXe siècles. Fluctuations et dépendance 1884-1946 (tome 3)

Présentation éditeur :

« Les deux décennies qui suivent la Seconde Guerre mondiale sont celles d’une formidable croissance de l‘industrie sucrière guadeloupéenne. Entrainée par une demande mondiale de sucre en augmentation continue, portée par un effort pratiquement ininterrompu d’investissements et d’amélioration de la productivité, soutenue par une politique généreuse de financement public, la production est multipliée par quatre en vingt ans ; le maximum historique absolu est atteint en 1965 avec 185 000 tonnes. C’est une époque de grande prospérité pour les usines, d’où, nous inspirant de la célèbre expression de Jean Fourastié, le titre de « Vingt glorieuses » que nous avons donné a ce quatrième volume.
Malheureusement, les effets de cette prospérité sont très loin d’être équitablement répartis entre tous les acteurs de la croissance. Pour le prolétariat sucrier, ouvriers industriels, petits planteurs, colons partiaires, journaliers salariés sur les domaines fonciers des usines, ces temps sont ceux d’une extrême dureté de leurs conditions de travail et de vie, faites de tâches exténuantes et très insuffisamment rémunérées et d’une existence matérielle insupportable. La départementalisation, dont la population attendait qu’elle lui apporte une amélioration rapide de sa situation, est appliquée tardivement, lentement et incomplètement. Au mieux, on passe de la misère a la pauvreté. Cette période est celle d’une grande violence sociale, dont l’épisode le plus dramatique est le massacre du 14 février 1952 à Moule, quand les CRS tirent sur la population. « Glorieuses », ces vingt années ne le sont pas pour tout le monde en Guadeloupe ! »

Christian Schnakenbourg est professeur émérite à l’Université de Picardie et membre de l’équipe de recherche AIHP-GEODE (EA 929) de l’Université des Antilles.


Page créée le mercredi 21 octobre 2015, par Dominique Taurisson-Mouret.


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