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Université populaire du musée du quai Branly (2010-2011)

Université populaire du musée du quai Branly (2010-2011)

Pour sa cinquième saison, l’université populaire, sous la direction de Catherine Clément, approfondit les notions d’altérité, la mémoire, le regard. Avec plus d’une trentaine de conférences en accès libre, elle poursuit sa route et propose au public de découvrir, décrypter et analyser des parcours, des histoires et des questions philosophiques universelles.

- 9 rencontres avec des Grands Témoins
- 15 leçons sur l’Histoire mondiale de la colonisation
- 8 confrontations thématiques

Pour lire l’Annonce complète : http://calenda.revues.org

Pour sa cinquième saison, l’Université populaire, sous la direction de Catherine Clément, approfondit les notions d’altérité, la mémoire, le regard. Avec plus d’une trentaine de conférences en accès libre, elle poursuit sa route et propose au public de découvrir, décrypter et analyser des parcours, des histoires et des questions philosophiques universelles.

Les expériences biographiques particulières se poursuivent avec les Grands Témoins, plus nombreux cette année à venir d’Asie et d’Afrique.

L’histoire mondiale de la colonisation, initiée en septembre 2006, à l’ouverture du musée, explore de nouveaux archétypes coloniaux dont les représentations nourrissent encore aujourd’hui notre imaginaire. Le cycle suivant intitulé « les grands figures » concerne les grandes figures de la décolonisation, depuis Toussaint Louverture.

Enfin, un nouveau cycle, Décalages : les Autres et nous, propose de décrypter les schémas de la vie quotidienne en fonction des visions occidentales et extra-occidentales, chacune mise en regard de l’autre.

L’Histoire mondiale de la colonisation

Les archétypes coloniaux

Les premières conférences du cycle continuent leur périple au sein des archétypes issus de la colonisation avec les figures du « blanc d’Afrique », de Tintin, du cannibale, du supplice chinois, du coolie, du chamane, du mandarin, ou encore un éclairage particulier sur la colonisation dans les opéras. Sous le charme poétique ou l’exotisme cruel de ces clichés se cachent des formes subtiles d’oppression coloniale qu’analysent leurs spécialistes, anthropologues et historiens.

A partir de mars, le cycle prend une nouvelle orientation en mettant en lumière les figures mythiques de la décolonisation : Souleymane Bachir Diagne, philosophe sénégalais professeur à l’Université Columbia, ouvre cette série en évoquant les poètes Léopold Sédar Senghor et Mohammed Iqbal, qui ont chacun marqué le XXe siècle et transformé la vie politique de leurs pays. Suivent les figures de Gandhi raconté par Catherine Clément, Mao par Yves Chevrier et deux conférences exceptionnelles sur l’aventure du bolivarisme par Yves Saint-Geours, ambassadeur de France au Brésil.

Jeudi 2 décembre 2010, 18h30

Le chamane par Charles Stépanoff

Docteur en ethnologie et ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, Charles Stépanoff est maître de conférences à l’École Pratique des Hautes Études depuis 2008, au sein de la Section des Sciences religieuses.

À l’issue de ses études de philosophie et de lettres à l’ENS, il a enseigné la littérature française pendant un an à l’université Herzen de Saint-Pétersbourg. Après une recherche sur le philosophe autrichien Wittgenstein, il a entrepris des études d’anthropologie et a effectué plusieurs enquêtes de terrain chez les Touvas et les Khakasses, peuples turcophones de Sibérie du Sud, depuis 2002.

En 2007, il a soutenu à l’EPHE une thèse dirigée par Roberte Hamayon sur le chamanisme chez les Touvas. Ses thèmes de recherche sont le rapport aux animaux, les relations rituelles et les conceptions concernant les êtres singuliers, monstres, chamanes et génies.

La colonisation dans les opéras par Gérard Fontaine

Jeudi 16 décembre 2010, 18h30

Docteur en philosophie, Gérard Fontaine a passé la majeure partie de sa carrière au Ministère des Affaires étrangères, avant de partir en poste comme conseiller culturel et de coopération aux Pays-Bas, en République Tchèque et au Mexique.

Jeudi 6 janvier 2011, 18h30

Le cannibale par Frank Lestringant

Historien de la littérature, Frank Lestringant est, depuis 1999, professeur de littérature française de la Renaissance à l’Université de Paris IV-Sorbonne.

Spécialiste des voyages français au Nouveau Monde au XVIe siècle et plus généralement de la littérature géographique, il est le grand spécialiste de Jean de Léry, dont Claude Lévi-Strauss a qualifié l’ouvrage Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil (1578) de « bréviaire de l’ethnologue » (in Tristes Tropiques, 1955).

Jeudi 13 janvier 2011, 18h30

Le supplice chinois par Jérôme Bourgon

Historien, Jérôme Bourgon est directeur de recherche au CNRS, chercheur à l’Institut d’Asie Orientale de Lyon, spécialiste de l’histoire de la modernisation du droit chinois et des supplices chinois. Il est depuis 2008 affecté au CNRS à Pékin. Il a notamment dirigé le projet Supplice chinois / Chinese Torture : Approche historique, littéraire et iconographique d’une représentation exotique, site Internet de recherche, entre 2003 et 2006.

Jeudi 20 janvier 2011, 18h30

C’est du chinois ! par Viviane Alleton

Linguiste française et sinologue, Viviane Alleton est directrice d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (Langue, savoirs et société en Chine). Ses thèmes de recherche actuels sont les représentations, en Chine et hors de Chine, de la langue (en particulier de la grammaire) et de l’écriture chinoise.

Jeudi 27 janvier 2011, 18h30

Les coolies par Xavier Paulès

Né en 1973, agrégé d’histoire, ancien élève de l’École Normale Supérieure de Cachan, Xavier Paulès est historien.

Il a soutenu en 2005, à l’Université Lyon 2, sa thèse L’opium à Canton 1912-1937. Essais de mainmise politique et pratiques sociales, récompensée par deux prix et publiée aux éditions de l’EHESS. Après un post-doctorat à l’Université de Tokyo, il a occupé des postes d’Attaché temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER) dans les Universités Paris VII, Paris XIII, et à l’Université du Littoral Côte d’Opale. Il a été élu maître de conférences à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales en 2010.

Xavier Paulès a publié de nombreux articles consacrés à l’opium en Chine. Son premier livre, tiré de sa thèse, sortira aux éditions de l’EHESS en 2010, sous le titre Une drogue en sursis. L’opium à Canton, 1906-1936.

Il a étendu ces dernières années le domaine de ses recherches aux jeux de hasard en Chine à l’époque moderne (loteries, combats de criquets, d’oiseaux, jeux de dés, mah-jong ou poker).

Les grandes figures

Jeudi 3 mars 2011, 18h30

Conférence d’introduction aux grandes figures de la décolonisation, avec un éclairage particulier sur Léopold Sédar Senghor et Muhammad Iqbal par Souleymane Bachir Diagne

Né en 1955, ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, Souleymane Bachir Diagne est un philosophe sénégalais.

Agrégé de philosophie en 1978, il a enseigné pendant vingt ans la philosophie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, au Sénégal.

Conseiller du Président du Sénégal Abdou Diouf pour l’éducation et la culture de 1993 jusqu’en 2001, il est ensuite nommé professeur de philosophie et de religion à Northwestern University à Chicago où il enseigne pendant cinq ans. Il est aujourd’hui professeur à l’Université de Columbia, aux Départements d’Etudes francophones et de Philosophie.

Ses travaux portent sur l’histoire de la logique, des mathématiques et de la philosophie, en particulier dans le monde islamique et en Afrique.

Jeudi 31 mars 2011, 18h30

Toussaint Louverture par Patrick Lozès

Patrick Lozès est le fondateur et le président du Conseil représentatif des associations noires de France, le CRAN, qui regroupe 120 associations et fédérations d’associations qui ont pour objectif la lutte contre les discriminations, ainsi que la mémoire de l’esclavage et de la colonisation.

Né en 1965 au Bénin, il obtient un diplôme de pharmacien, qu’il complète par des études commerciales à l’ESCP Paris. Très vite, il se tourne vers la politique et rejoint l’UDF de François Bayrou en 1988. Quatre ans plus tard, en 2002, il est investi comme candidat de l’UDF dans la première circonscription de Paris. En 2003, il fonde le Cercle d’action pour la diversité (CAPDIV) qui milite contre les toutes les formes de discriminations touchant entre autres les noirs, mais aussi les homosexuels et les juifs. En 2005, il fonde le CRAN, dont il est élu président, puis réélu en 2008.

En 2007, Patrick Lozès se voit confier par le ministre de l’écologie, Jean-Louis Borloo, une mission sur le développement écologique de la Martinique, portant notamment sur la pollution dans ce département d’outre-mer. Il démissionne quelques semaines plus tard, refusant les pressions qui veulent le dissuader de s’intéresser au chlordécone, un pesticide cancérogène utilisé notamment dans les bananeraies.

En 2009, il devient membre du Conseil scientifique et d’évaluation de la Fondation pour l’innovation politique.

En novembre 2009, Patrick Lozès se voit confier la direction d’une mission de lutte contre le racisme et contre le communautarisme par le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et celui de l’Intérieur, des collectivités territoriales et de l’Outre-mer, Brice Hortefeux.

Jeudi 7 avril 2011, 18h30

Abd El Kader par Benjamin Stora

Né en 1950 en Algérie, Benjamin Stora est historien. Il enseigne l’histoire du Maghreb contemporain (XIXe et XXe siècles), les guerres de décolonisations et l’histoire de l’immigration maghrébine en Europe, à l’Université Paris 13 et à l’INALCO.

Docteur en sociologie (1978) et docteur d’Etat en Histoire (1991), il est le fondateur et le responsable scientifique de l’Institut Maghreb-Europe à l’Université Paris VIII-St Denis depuis 1991. Membre de l’École Française d’Extrême-Orient, il poursuit en 1995 et 1996 des recherches au Vietnam, à Hanoi, pour une étude portant sur les imaginaires des guerres Algérie-Vietnam. Professeur invité à l’Université de New York en 1998, il est ensuite détaché à Rabat, au Maroc, entre 1998 et 2001, pour une recherche sur les nationalismes marocain et algérien.

Jeudi 12 mai 2011, 18h30

Gandhi par Catherine Clément

Née en 1939, Catherine Clément, ancienne élève de l’École Normale Supérieure, est agrégée de philosophie.

Après douze ans d’enseignement à la Sorbonne aux côtés de Vladimir Jankélévitch, elle devient chef du service Culture au journal quotidien Le Matin de Paris, puis directrice de l’Association française d’action artistique (AFAA) au ministère des Affaires Etrangères, où elle est notamment chargée de l’organisation de l’Année de l’Inde en France. De 1987 à 1991, elle vit en Inde où elle retourne depuis chaque année. Elle est chargée des programmes de l’Université populaire du quai Branly depuis 2003.

Jeudi 2 juin 2011, 18h30

Mao par Yves Chevrier

Historien spécialiste de la Chine, Yves Chevrier est directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Il est également chercheur au CNRS et enseignant à l’INALCO.

Ses travaux ont été consacrés principalement à l’histoire de la construction du politique en Chine au XXe siècle. Il a tout particulièrement exploré le répertoire des idées politiques et les trajectoires de la politisation de la société chinoise dans la première moitié du siècle, mais aussi l’itinéraire des réformes post-maoïstes et les relations entre un contexte historique « local » (l’espace chinois) et la mondialisation du monde à l’horizon du XXe siècle.

Jeudi 9 juin 2011, 18h30

Le bolivarisme

Jeudi 16 juin 2011, 18h30

Le néo-bolivarisme par Yves Saint-Geours

Agrégé d’histoire, spécialiste de l’Amérique latine, Yves Saint-Geours est depuis 2009 Ambassadeur de France au Brésil.

Né en 1953, pensionnaire à l’Institut français d’études andines en Équateur de 1977 à 1979, il a ensuite été directeur de l’Institut français d’études andines (1985-1989) à Lima, Quito, Bogota, et La Paz, puis responsable de l’Agence nationale française du programme européen de mobilité étudiante ERASMUS (1989-90). Il rejoint ensuite le ministère de l’Eduction nationale, en tant que délégué-adjoint aux Relations européennes, internationales et à la francophonie (1993-1995), puis aux Relations internationales et à la coopération (1995-96).

Conseiller technique au cabinet du ministre des Affaires étrangères entre 1996 et 1997, il y est ensuite nommé Adjoint au Directeur général des relations culturelles, scientifiques et techniques, puis Directeur de la coopération scientifique, universitaire et de recherche en 1999, Directeur général adjoint de la coopération internationale et du développement en 2000, et Conseiller auprès du ministre entre 2003 et 2004.

Il est nommé Ambassadeur de France en Bulgarie en 2004, avant de présider l’établissement public du Grand Palais à Paris de 2007 à 2009.

Chargé de conférences à l’Institut des hautes études d’Amérique latine depuis 1980, il a été maître de conférences à l’Institut d’Études Politiques de Paris entre 1995 et 2004, et à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales entre 1995 et 2001.

INFORMATIONS PRATIQUES

LE MUSÉE DU QUAI BRANLY, UNE PASSERELLE ENTRE LES CULTURES

Situé en bord de Seine au pied de la tour Eiffel, le musée du quai Branly se veut un lieu de dialogue scientifique et artistique, carrefour d’échanges entre le public, les chercheurs, les étudiants ou encore les créateurs contemporains. Tout au long de l’année, expositions, spectacles, conférences, ateliers, projections rythment la vie du musée.

LE THÉÂTRE CLAUDE LÉVI-STRAUSS

Situé au niveau Jardin Bas, le théâtre Claude Lévi-Strauss est une grande salle modulable d’environ 500 places. Elle se présente comme un cirque dont le point le plus bas est le plateau scénique.

C’est un espace de jeu et de parole permettant de remettre en question, pour certains événements, le rapport scène/salle frontal à l’occidentale.

Théâtre Claude Lévi-Strauss © m...

Le théâtre Claude Lévi-Strauss est un dispositif fondamental du musée : espace ouvert au public, il accueille une grande variété d’évènements dans le cadre de la programmation pluridisciplinaire du musée consacrée aux arts vivants et au partage des savoirs.

ACCES L’entrée au musée s’effectue par les 206 et 218 rue de l’Université ou par les 27 ou 37 quai Branly, Paris 7e. 6 Accès visiteurs handicapés par le 222 rue de l’Université.

L’accès au théâtre Claude Lévi-Strauss se fait par le hall d’entrée, niveau Jardin bas (JB : escalier ou ascenseur). Ouverture des salles : une demi-heure avant le début des manifestations.

RENSEIGNEMENTS : www.quaibranly.fr
/nouvelle18106.html


Page créée le lundi 22 novembre 2010, par Dominique Taurisson-Mouret.


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