Accueil ▷ Actualités ▷ Actualités
Appel
Date limite de soumission : samedi 30 novembre 2019
Calendrier aux auteur·e·s :
30 novembre 2019 : envoi des propositions d’article, consistant en un résumé d’une vingtaine de lignes avec titre provisoire, nom(s), coordonnées et affiliations des auteur·e·s. Une adresse mail doit y être impérativement indiquée. Le résumé doit présenter la nature des matériaux traités, les décrire brièvement et donner des éléments de contextualisation en lien avec la discipline et la question de recherche.
16 décembre 2019 : réponse aux auteur·e·s (acceptation ou refus)
15 avril 2020 : envoi de l’article
15 juillet 2020 : envoi d’un rapport d’évaluation aux auteur·e·s
1er octobre 2020 : remise des versions finales de l’article
1er février 2021 : sortie du numéro
Les résumés puis les articles seront envoyés à arango chez unistra.fr, emilie.lavie chez univ-paris-diderot.fr et emilie.guitard chez gmail.com
Les textes doivent être soumis au format .doc et comporter en moyenne 45 000 signes (comprenant la bibliographie, le résumé et les mots-clés) mais des textes plus courts ou plus longs pourront également être acceptés.
(Re)Lire / Écouter / Voir
Mercredi 17 juin 2020
Marie-Aude Fouéré et Ophélie Rillon en sont les rédactrices en chef.
Son premier dossier est un Varia. L’introduction théorise la ligne éditoriale de la revue et expose ses objectifs, et les six articles l’exemplifient. Ils prennent pour objet les sources les plus matérielles, à l’exemple des briques au Soudan méroïtique (Gabrielle Choimet), en passant par des documents écrits - courriers aux lecteurs dans la presse nigériane des années 1940-1950 (Sara Panata), imprimés politiques distribués lors d’une campagne électorale au Kenya en 2013 (Chloé Josse-Durand) et écrits comptables de l’administration soudanaise mahdiste au xixe siècle (Anaël Poussier) - jusqu’à des sources numériques en contexte mozambicain contemporain (Rozenn Nakanabo Diallo) et des matériaux musicaux, ici des gospels, du temps de la guerre au Burundi (Ariel Fabrice Ntahomvukiye).
Ce premier dossier se clôt sur la rubrique « Dans l’atelier des archives numériques » composée d’un entretien avec l’historien Vincent Hiribarren qui analyse les enjeux du double tournant archivistique et numérique en Afrique.
Deux dossiers thématiques sur la Violence (2020) et sur les Savoirs environnementaux (2021) sont en préparation
Un appel permanent à articles en varia et à dossiers thématiques est ouvert.
Jeudi 21 juillet 2022
« En Afrique, les savoirs sur l’environnement et la nature ont pris une importance cruciale dans un contexte d’aggravation des crises écologiques. Ils soulèvent des questions majeures portant sur leur production et leur diffusion. Qu’est ce qui est considéré comme relevant du savoir ou de l’ignorance sur l’environnement ? Comment, par qui et pour qui ces savoirs sont-ils produits ? À quoi servent-ils ? De quelle façon et par quels moyens circulent-ils ? Qui est considéré·e savant·e ? Et comment se construisent et se contestent les hiérarchies épistémologiques sur la nature ?
Les articles et les entretiens de ce numéro spécial abordent ces questions depuis Madagascar, le Mozambique, l’Éthiopie, le Kenya, le Soudan, la Guinée, la Sierra Leone, le Nigéria et le Cameroun. Ils questionnent les savoirs environnementaux de manière originale en partant des supports et des matériaux dans lesquels ces savoirs s’incarnent : carottes de sol, comptes rendus de réunions d’associations environnementalistes, textes législatifs, protocoles internationaux, prospectus touristiques ou brochures de communication pour des campagnes sanitaires. Une fois collectés, classifiés et remis en contexte, ces objets sont à la fois des lieux de savoir et des sources d’analyse au fondement des recherches en sciences sociales sur l’environnement en Afrique ».
Pour toute question sur ce numéro ou la revue : sources chez services.cnrs.fr
Appel
Date limite de soumission : vendredi 30 septembre 2022
Appel à résumés pour un numéro spécial de la revue Sources. Matériaux & Terrains en études africaines autour des « sources de la folie » coordonné par l’équipe du projet ERC MaDAf (« Governing Madness in West Africa »)
[Gina Aïtmehdi, Camille Evrard, Raphaël Gallien, Paul Marquis et Romain Tiquet]
La date d’envoi des résumés est fixée au 30 septembre 2022
Cette proposition de dossier spécial sur les sources de la folie en Afrique (continent et diasporas) s’inscrit dans le renouvellement épistémologique récent des études concernant le trouble mental sur le continent. Elle part du constat que les réflexions sur la nature et la diversité des sources mobilisées dans ce domaine par les chercheur·e·s restent clairsemées et fragmentaires. Ancré dans une perspective interdisciplinaire et de longue durée, ce dossier a pour objectif de montrer la richesse des matériaux exploités, autant que de promouvoir une réflexion sur des sources souvent situées à l’intersection de différentes médiations (médicales, administratives, (post)coloniales, etc.).
Calendrier prévisionnel :
30 septembre 2022 : envoi des propositions d’article, consistant en un résumé d’une vingtaine de lignes avec titre provisoire, nom(s), coordonnées et affiliations des auteur·e·s. Une adresse mail doit y être impérativement indiquée.
Le résumé doit présenter la nature des matériaux traités, les décrire brièvement, donner des éléments de contextualisation en lien avec la discipline et la question de recherche. Indiquer les possibilités de diffusion en ligne des sources – entières ou partielles.
1er novembre 2022 : réponse aux auteur·e·s (acceptation ou refus)
1er mars 2023 : envoi de l’article
15 juillet 2023 : envoi d’un rapport d’évaluation aux auteur·e·s
1er octobre 2023 : remise des versions finales de l’article
Printemps 2024 : sortie du numéro
« Sources est née du constat d’une tendance des revues universitaires à valoriser les avancées théoriques et épistémologiques au détriment des matériaux analysés. La revue souhaite opérer un double mouvement. En premier lieu, placer au cœur de chaque article publié les matériaux à partir desquels les chercheur.e.s produisent leurs réflexions et y donner directement accès. En second lieu, proposer des analyses sur les contextes de production de ces matériaux et sur leurs usages. Ce retour aux sources du terrain s’opère en lien avec les thématiques saillantes dans les études africaines et afro-diasporiques en sciences humaines et sociales, et favorise le dialogue interdisciplinaire. Cette revue ambitionne ainsi de redonner toute sa visibilité au principe de l’itération dans l’élaboration intellectuelle, c’est-à-dire le va-et-vient entre problématique et terrain, entre interprétation et données.
Sources se donne donc une mission particulièrement originale et actuellement inexistante dans le champ académique sur l’Afrique : rendre accessibles les textes, images, sons, entretiens, notes de terrain et tout type de documents, au sens large, qui deviennent des données placées au fondement des élaborations théoriques des chercheur.e.s, et constituent ainsi des archives de la recherche de terrain. Cet objectif part aussi d’un constat et d’un enjeu politique de première importance pour la connaissance de l’Afrique. Les difficultés d’accès aux sources, notamment textuelles, cartographiques et démographiques, sont manifestes et bien connues, sans compter les enjeux de conservation. Le besoin de rendre davantage visibles, accessibles et disponibles à très long terme ces sources pour le continent paraît également impératif dans l’objectif de réduire les asymétries dans l’accès au savoir.
Les matériaux traités peuvent être de nature très diverse. Pour citer quelques exemples, il peut s’agir d’archives privées collectées sur le terrain ou consultées dans des institutions – qu’elles soient anciennes ou récentes ; des productions écrites locales (cahiers, journaux intimes, autobiographies, tracts et pamphlets politiques, livres d’or de musée, etc.) ; d’extraits d’entretiens, de conversations, de récits de vie ; des notes de terrain mises en forme, notamment issues d’observations participantes ; des cartes, des schémas, des croquis produits par le/la chercheur.e sur son terrain ou par ses interlocuteurs (telles des cartes participatives) ; des photographies ou des vidéos ; des extraits de littérature « grise » (rapports, évaluations) ou de la presse ; des données tirées de médias sociaux, etc.
Ces sources, foisonnantes, reflètent la variété des modes d’investigation empirique au sein des sciences humaines et sociales, bien que ces disciplines partagent des procédures interprétatives, des problématiques théoriques, des points de vue heuristiques, des paradigmes et modalités de construction de leur objet similaires. Elles reflètent aussi la multiplicité des objets d’étude et des terrains menés aujourd’hui, sans compter une inventivité accrue des chercheur.e.s dans l’exploration empirique, qui collectent des matériaux et produisent des données auparavant délaissés, et suivent des démarches souvent pluridisciplinaires.
Les matériaux seront reproduits dans la revue, accompagnés de textes fournissant des informations sur le contexte et les modalités de leur collecte/production sur le terrain, sur leurs productrices et producteurs, sur les enjeux locaux qu’ils peuvent soulever, sur leur intérêt pour l’enquête menée et les raisons de leur sélection, sur leur importance pour la recherche en général et ses avancées théoriques ou épistémologiques. En plus de ces réflexions méthodologiques, les articles fourniront, dans le cadre de dossiers thématiques, des analyses nouvelles fondées sur des matériaux inédits et leur croisement au travers de regards pluridisciplinaires. Il ne s’agit donc pas ici de refaire ce qui existe déjà dans d’excellentes revues.
Sources valorisera la publication de formats de texte différents. Pour les articles centrés sur le travail de terrain, l’auteur.e pourra développer un travail réflexif approfondi sur son rapport au terrain et l’usage qu’il/elle fait des matériaux recueillis. Il/elle pourra aussi écrire un article court de réflexion méthodologique ou épistémologique (l’éthique à suivre dans des situations difficiles, par exemple des terrains de violence ou des situations qui mettent en jeu le privé et l’intime), publier de plus longues notes de terrain, un morceau d’archive ou un document officiel accompagné d’un nécessaire décryptage. Les chercheur.e.s pourront renvoyer à leur article paru dans Sources dans des articles ultérieurs publiés dans des revues universitaires laissant moins de place à la présentation détaillée des matériaux constitutifs de leurs recherches.
La revue permettra plus généralement de répondre aux missions scientifiques suivantes :
Promouvoir la diffusion des savoirs en accès ouvert pour le plus grand nombre, en vue de contribuer à l’universalisation de la recherche.
Favoriser l’interdisciplinarité à partir du croisement de sources utilisées par des disciplines différentes et réunies autour d’une thématique commune dans des dossiers thématiques.
Encourager, par la valorisation de réseaux scientifiques en Afrique, la publication des universitaires africain.e.s et de celles et ceux travaillant à partir de l’Afrique.
Archiver des sources, matériaux et archives originaux issus de supports divers. La constitution de telles ressources est pensée sur le long terme, afin que les corpus créés et mis en accès libre aujourd’hui puissent non seulement être consultables par l’ensemble des chercheur.e.s, mais puissent devenir des matériaux de la recherche dans les décennies à venir ; cela implique de stocker les articles sur une plateforme durable qui garantisse un accès à très long terme.…
Page créée le jeudi 21 juillet 2022, par Webmestre.