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Rencontres et croisements. Histoire des sociétés africaines en mondialisation (XVe-XXe siècle) (Séminaire CEMAF-Paris 2010-2011)

Rencontres et croisements. Histoire des sociétés africaines en mondialisation (XVe-XXe siècle)

Séminaire un lundi par mois, de 17h30 à 20h

CEMAf-Paris, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Centre Malher, 9 rue Malher 75004 Paris / 2e étage, salle Person

RESUME :

L’objectif de ce séminaire mensuel, proposé par les doctorants en histoire du CEMAf, est de réévaluer la place et le rôle des sociétés africaines dans l’histoire de la mondialisation, et de remettre en question la tendance de l’histoire globale à concevoir les sociétés africaines comme de simples réceptacles de ce processus. Il s’appuie sur la diversité géographique, chronologique et thématique des doctorants. Chaque séance, construite autour d’interventions de jeunes chercheurs et de chercheurs confirmés, privilégiera l’analyse des modes d’interaction entre le local, le régional et le global, et permettra d’interroger les modalités d’action des sociétés africaines dans le processus de mondialisation.

ANNONCE :

L’objectif de ce séminaire est de réévaluer la place et le rôle des sociétés africaines dans l’histoire de la mondialisation, et ce dans le but de privilégier l’analyse des modes d’interaction entre le local, le régional, le global, en considérant des périodes et des espaces différents. Cela doit nous permettre d’interroger les modalités d’action des sociétés africaines dans les processus de mondialisation et de remettre en cause une tendance de l’histoire globale concevant les sociétés africaines comme de simples réceptacles.

La mondialisation est autant un ensemble de processus à étudier qu’un phénomène qui invite à décloisonner le regard porté sur les objets : c’est à ce titre qu’elle justifie deux approches complémentaires, dans lesquelles s’inscriront systématiquement les séances proposées portant sur des thèmes choisis en histoire politique, économique, sociale, culturelle ou religieuse. D’une part une histoire comparée, afin de reconsidérer les spécificités des phénomènes étudiés dans différents espaces africains et au-delà. D’autre part, une histoire connectée, c’est-à-dire une analyse des contacts, des circulations et des échanges matériels et immatériels à l’origine de transferts, de métissages ou de réappropriations.

Il s’agit enfin, à partir de travaux portant sur des cas concrets et situés, de réfléchir sur des concepts – la mondialisation, le global – et sur des méthodes – histoire connectée, histoire comparée – qui font actuellement débat au sein de la discipline historique et des sciences humaines.
Mode de fonctionnement

Constitué autour d’un groupe de dix doctorants en histoire, le séminaire s’articulera autour de dix séances coordonnées par chacun d’entre eux. Chaque séance, d’une durée de 2h30 avec trois interventions d’environ 30 minutes, comprendra deux invités, idéalement un chercheur confirmé et un deuxième doctorant.

L’année de séminaire donnera lieu à un atelier d’écriture au cours duquel seront définies les bases d’un ouvrage collectif synthétisant l’ensemble des travaux effectués.

PROGRAMME

Lundi 15 novembre 2010

L’invention du patrimoine en Afrique : diffusion et appropriation d’un concept européen

Séance coordonnée par Guillaume Blanc (Université du Québec à Trois-Rivières, Paris 1/CEMAf)

Notion vague, globale et envahissante, le patrimoine a depuis quelques décennies quitté son berceau européen comme les contours nationaux qui l’encadraient. Désormais, il est question de Patrimoine mondial de l’humanité, d’universalité de biens naturels et culturels, classés et reconnus comme tels par des institutions internationales comme l’Unesco. Force est cependant de constater que ce concept ne recouvre pas le même sens au sein du continent africain. La formulation du discours par le politique, l’invention et l’instrumentalisation de l’objet patrimonial revêtent d’autres formes, d’autres objectifs et d’autres processus. C’est autour de ces questions que nous axerons notre analyse : le rôle du patrimoine dans la construction nationale en Afrique, la violence du processus patrimonial imposé aux populations locales, le tout en une perspective diachronique se focalisant sur les mutations matérielles et idéelles de l’objet « Patrimoine » depuis les années 1960.

Intervenants : Elise Demeulenaere (CNRS/ Laboratoire d’Eco-anthropologie et d’Ethnobiologie), Raphaël Roig (chargé de projets culturels), Guillaume Blanc.

Lundi 13 décembre 2010

Les contacts diplomatiques entre les États soudanais et méditerranéens du XVe au XVIIe siècle

Séance coordonnée par Rémi Dewière (Paris 1/CEMAf)

Cette séance sera l’occasion d’aborder les relations diplomatiques entre les espaces méditerranéen et saharien du XVe au XVIIe siècle en comparant plusieurs centres de production diplomatique ainsi que leurs échanges. Si, vu d’Istanbul ou de Marrakech, les États africains sont aux confins du monde, les États méditerranéens sont considérés par les royaumes africains comme des interlocuteurs en marge de leur espace politique. Le terrain, la puissance des entités politiques mais aussi la représentation de l’autre créent des rapports qui tendent à s’équilibrer malgré les grandes disparités de situations. C’est cet équilibre des puissances qui permet à la diplomatie de se développer. L’étude de la pratique et des techniques de la diplomatie dans le monde musulman permet de comprendre ces phénomènes et de mettre en lumière les histoires régionales dans leurs connections. La grande variété des sources nous conduit à développer une réflexion autour de la question des sources endogènes et exogènes, de l’utilisation de la diplomatique et ouvre une fenêtre sur l’anthropologie des pratiques cérémoniales. Les États soudanais et les sociétés méditerranéennes sont alors acteurs d’une histoire connectée dont la diplomatie apparaît comme un des liants majeurs de l’époque moderne.

Intervenants : Gilles Veinstein (professeur, Collège de France), Güneş Işiksel (EHESS), Rémi Dewière

Lundi 17 janvier 2011

Le djihad en Afrique : diversités des approches et des réappropriations (XVe-XXe siècle)

Séance coordonnée par Amélie Chekroun (Paris 1/CEMAf)

Le concept de djihad s’est développé au cours des premiers siècles de l’Hégire, devenant un des éléments fondateurs de la religion musulmane. Multiple dans ses définitions (djihad externe / djihad interne) et ses interprétations suivant les juristes musulmans, le djihad s’est diffusé dès le XI-XIIe siècle en Afrique et a été envisagé de manières diverses au sein de ce continent. L’objectif de cette séance sera de confronter trois exemples de djihad qui ont eu lieu dans des zones et des époques diverses et d’analyser les différences similitudes d’approches de ce concept. L’intérêt sera de montrer que chaque djihad revêt une réalité singulière, mais qu’il ne serait pas ainsi sans les théories et les évènements passés aussi bien sur le continent africain que dans le reste du monde musulman.

Intervenants : Silvia Bruzzi (Universita di Bologna), Amélie Chekroun, + invité(e) à préciser

Lundi 14 février 2011

Le lieu de l’idéologie : transmissions, réappropriations et conflits dans les écoles africaines

Séance coordonnée par Pierre Guidi (Paris 1/CEMAf)

Cette séance propose de s’interroger sur les modes de réception des politiques scolaires par les sociétés africaines, en considérant l’école comme un lieu de pouvoir où s’articulent les échelles internationale, nationale et locale, et vers lequel convergent des dynamiques politiques et sociales.
Depuis la période coloniale au nom de la « mission civilisatrice » comme après les libérations sous l’égide du « développement », les systèmes scolaires d’Afrique ont été des lieux de diffusion de valeurs et de normes occidentales, tandis que les gouvernements les mettaient à profit pour assoir leur légitimité et construire la nation. Localement, les réceptions des politiques scolaires par les populations sont passées par des acceptations, des rejets, des négociations et des conflits. Comment les sociétés locales ont-elles redéfini et transformé les idées, concepts et pratiques diffusées par l’école ? Comment les ont-elles réinterprétées pour les adapter à la diversité des situations locales ? De quelles manières les populations ont-elles investi l’institution scolaire pour négocier avec le pouvoir ou se confronter à lui ?

Interventions : Rebecca Rogers (Professeure, Paris V /CERLIS), Pierre Guidi

Lundi 14 mars 2011

Féminismes africains : alternatives, marginalités et (ré)inventions

Séance coordonnée par Ophélie Rillon (Paris1/ CEMAf)

Néologisme forgé en Europe au XIXème siècle, le féminisme renvoie à un mouvement social et politique ainsi qu’à une théorie préconisant l’extension des droits et du rôle des femmes dans la société. A partir des années 1970, de nouvelles voix s’affirmèrent et dénoncèrent la tendance hégémonique des discours féministes occidentaux : Black feminism (Etats Unis), womanism (Nigéria), féminisme islamique (Monde Arabe), ces différents mouvements réinterrogeaient la dimension universaliste de la cause des femmes et l’imbrication des rapports de dominations (sexe/race/classe/sexualité). L’objectif de ce séminaire sera de se pencher sur ces « mouvements féminins » africains qui, pour beaucoup, refusent l’appellation de « féministes » - voyant dans ce mouvement une tentative impérialiste des femmes occidentales - et proposent, à partir de leurs expériences locales, une redéfinition des pratiques et des paradigmes du féminisme transnational.

Intervenants : Marième N’diaye (doctorante sciences politiques CEAN), Catherine Coquery-Vidrovitch (historienne émérite Université Paris 7), Ophélie Rillon

Lundi 18 avril 2011

Histoire sociale des rencontres culinaires, en Afrique et au-delà (XVe-XXe siècle)

Séance coordonnée par Thomas Guindeuil (Paris 1/CEMAf)

L’objet de cette séance est de discuter des aspects sociaux de l’intégration à la table d’aliments et de manières de faire exogènes. Nous partirons du constat qu’une mutation des pratiques alimentaires, ce « fait social hautement concentré » d’après Arjun Appadurai, est indissociable d’un profond changement social. En Afrique, des plantes d’origine non-africaine, implantées parfois de manière récente, fondent à la fois le système agraire et l’alimentation de nombreuses sociétés. Cependant, il n’y a pas que les ingrédients de la cuisine qui voyagent : les pratiques alimentaires circulent aussi. Les contacts incessants aux grandes zones d’interface (Sahel, Atlantique, océan Indien) ont joué un rôle majeur dans la diffusion de modèles culinaires maghrébins, européens et asiatiques, tandis que dans l’autre direction, les goûts africains se sont imposés aux Amériques, et même en Europe par l’exportation de luxueuses denrées exotiques. Nous nous interrogerons sur les différentes formes de réception sociale des pratiques alimentaires importées : idée de luxe rattachée, ou non, à l’exotisme, impact et intégration dans les organisations sociales, notamment hiérarchiques, raisons du rejet ou de l’intégration, etc.

Intervenants : Monique Chastanet (CNRS/CEMAf), Dora de Lima (CRHM/Paris 1), Thomas Guindeuil

Lundi 16 mai 2011

Voyages d’hommes, voyages de biens : une analyse de l’essor des échanges au XIXe siècle en Afrique de l’Est

Séance coordonnée par Clélia Coret (Paris 1/CEMAf)

Tout au long du XIXe siècle, l’Afrique de l’Est connaît un essor croissant des échanges commerciaux : les biens sont échangés en plus grande quantité, à une fréquence plus importante et entre de nouveaux partenaires. Les conséquences de ce « boom » peuvent être observées aussi bien sur le continent africain que dans d’autres régions du monde.
Les causes de cet essor sont plurielles, mais la création et le développement du sultanat de Zanzibar n’y sont pas étrangers. Cependant, l’identité des acteurs responsables de cet essor est diverse : de ces Arabes omanais venus s’installer à Zanzibar, à partir des années 1840, aux élites traditionnelles swahili au pouvoir depuis plusieurs siècles ; ou encore, des populations de l’intérieur qui poussent leurs échanges jusqu’à la côte, aux Européens – Britanniques, Allemands, Français – qui influent sur le cours de certaines denrées précieuses.
Ces denrées circulent de la côte vers l’intérieur lorsqu’il s’agit de tissus ou de perles, et en sens inverse pour les esclaves et l’ivoire. Mais les circuits d’échange ne se limitent pas au continent africain et atteignent aussi l’Europe et les Amériques (clous de girofle), ainsi que les régions du pourtour de l’océan Indien – péninsule arabique, Mascareignes, Inde (esclaves).
Les conséquences de ces échanges sont nombreuses et considérables. Cette circulation accélérée des hommes a mené à des recompositions sociales d’envergure dans de nombreuses régions d’Afrique orientale. Les marchands arabes, qui entreprennent le long voyage de la côte vers l’intérieur, bâtissent des villes autour du lac Tanganyika. De même, la masse d’esclaves, venue de l’intérieur et qui travaille dans de grandes plantations ressemblant à celles des Amériques, transforme le paysage social urbain des cités swahili. En formant de grandes communautés, réputées dangereuses, les esclaves en fuite recomposent également la carte sociale et « ethnique » de la région. Cherchant parfois à s’intégrer dans les villes, par le biais d’un travail et d’un nouveau foyer, ils tentent de vivre avec plusieurs cultures : celle de leur enfance et celle de leur ancien maître, qui est souvent aussi la culture de leur nouveau patron.
Cette réflexion cherche à comprendre comment ce dynamisme économique s’est élaboré en Afrique orientale, en mettant l’accent sur les acteurs de ces échanges. Elle veut également en saisir les retombées sur les populations, sur les villes africaines, ainsi que sur l’économie et les échanges à une échelle globale.

Intervenants : Thomas Vernet (Paris 1/CEMAf) à confirmer, Clélia Coret

Lundi 20 juin 2011

Les textes saints, média du pouvoir royal Ethiopie, France, Byzance, fin du 14e siècle – milieu du 16e siècle

Séance coordonnée par Ayda Bouanga (Paris 1/Cemaf).

La tradition hagiographique éthiopienne est une tradition forte (elle concerne plusieurs centaines de gadlät i.e hagiographies) qui semble s’ancrer dans une période assez brève courant du règne de Däwit (1380-1413) à celui de Lebna Dengel (1508-1540). Les historiens spécialistes de l’Ethiopie estiment que la production hagiographique atteint son apogée à cette période en association avec la formation du domaine chrétien éthiopien – expansion chrétienne et homogénéisation du dogme et des pratiques religieuses – et la naissance de plusieurs réseaux monastiques.

Les historiens de l’Éthiopie médiévale s’accordent pour dire que les textes saints sont une source fondamentale pour notre connaissance de l’histoire de ce territoire puisqu’ils forment la plus grande partie des textes manuscrits conservés dans les monastères. Toutefois, la multiplicité de sources que constitue cet outil n’est utilisée que partiellement dans l’historiographie éthiopienne et souvent de façon contre-productive notamment en raison des nombreux éléments miraculeux qui les composent. En effet, les historiens ont largement restreint le champ des hagiographies, l’unique axe de leur étude étant l’analyse du culte du saint avec pour finalité la datation et la localisation de la commémoration de sa mort (tazkär en guèze).
En analysant les textes saints éthiopiens produits entre la fin du 14e siècle et le milieu du 16e siècle on remarque qu’ils avaient également une autre finalité : la diffusion de la politique royale. A travers la propagation d’ordonnances administratives (nomination de dignitaires religieux et/ou laïques) et religieuses, les textes saints éthiopiens étaient le relai des décisions du pouvoir royal. Ils agissaient donc tels de véritables médias du pouvoir.

Des travaux récents sur le genre hagiographique comme ceux de M. Kaplan sur Byzance ou de D. Aigle sur la France ont montré la fécondité d’une prise en compte des prodiges, apparitions et autres visions non seulement parce qu’ils sont facteurs de reconnaissance de la sainteté mais aussi parce qu’ils peuvent diffuser un message, réforme dogmatique ou innovation liturgique.

Intervenants : Olivier Husmer (doctorant Paris 1), Ayda Bouanga, + invité(e) à préciser

Lundi 17 octobre 2011

La genèse du mouvement nationaliste au Maroc

Séance coordonnée par Guillaume Denglos (Paris 1/CEMAf)

La presse, en tant que moyen moderne de diffusion des idées politiques, a toujours été un moyen de lutte privilégié dans la constitution des mouvements nationalistes et anticoloniaux au sein de l’espace africain. La création en juillet 1932 de la revue Maghreb par l’avocat socialiste Robert-Jean Longuet, et les Jeunes Marocains (Ahmed Balafrej, Mohamed Hassan Ouazzani…) représente pourtant un cas à part dans l’histoire des nationalismes maghrébins. En effet, en Algérie et en Tunisie, la structure politique a précédé la création d’un organe de presse revendicatif (à l’exemple des Jeunes Tunisiens). Au Maroc, au contraire, l’élaboration d’un programme (le Plan de Réformes marocaines), et d’un parti politique (le Comité d’Action marocaine) n’a été possible que par l’émergence d’une presse de combat. Dans ce contexte, malgré la brièveté de son existence, Maghreb apparait comme une expérience éditoriale originale, dont les multiples influences idéologiques, parfois contradictoires, sont directement à l’origine du programme du parti de L’Istiqlal.

Revisiter l’histoire de cette revue implique obligatoirement à s’interroger sur des problématiques larges. Tout d’abord, en reconstituant les interactions entre les réseaux politiques français, espagnols, marocains et libanais à l’origine de la naissance de ce mensuel, on peut observer le processus de monopolisation de la contestation de l’ordre colonial par une élite restreinte. Cela implique également de comprendre la construction et la réflexion d’un programme nationaliste rénové, à la fois connecté aux réalités du Maroc, de l’Afrique du Nord, et plus généralement de l’ensemble du monde colonial. Enfin, l’expérience de la revue Maghreb constitue une boîte de résonance unique sur la vigueur des débats autour de la tutelle coloniale française durant les années trente.

Intervenants : Philippe Urvoy, doctorant (Paris 1/CEMAF : à confirmer), Pierre Vermeren (Paris 1/CEMAf) à confirmer, Guillaume Denglos

Lundi 14 novembre 2011

Le syndicalisme : une réappropriation africaine dun concept occidental ?

Séance coordonnée par Freddy Tchana Koumoussah (Paris 1/CEMAf)

Né en Europe dans la Seconde moitié du XIX siècle, le syndicalisme a été introduit en Afrique par le biais de la colonisation. Héritage commun des travailleurs africains, ce mouvement a suivi différentes directions. Cependant, serait-il possible de penser que les idées syndicales élaborées au XIXe siècle se soient prolongées au XXIe siècle ? Autrement dit, la bonne lisibilité du mouvement syndical en Afrique subsaharienne passerait-elle par une rupture avec la logique coloniale ? Cette réflexion a pour ambition d’analyser les conditions de vie et de travail du salarié africain, ses modes d’action syndicale, et de développer une compréhension historique et comparée du syndicalisme.

Intervenants : Fabrice Anicet Moutangou (doctorant , Université de Toulouse) ; Freddy Tchana Koumoussah (doctorant, Paris 1/CEMAf), + invité(e) à préciser

Contact

- Thomas Guindeuil ; courriel : tomaso [point] gu (at) gmail [point] com
- Pierre Guidi ; courriel : p [underscore] guidi (at) yahoo [point] fr
- Amélie Chekroun ; courriel : ameliechekroun (at) gmail [point] com
- Guillaume Blanc ; courriel : guillaume [underscore] blanc (at) hotmail [point] fr

Url de référence : Site du CEMAf


Page créée le vendredi 5 novembre 2010, par Dominique Taurisson-Mouret.


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