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« Presse et littérature africaine(s)/Press and African literatures »

Ce colloque, qui aura lieu les lundi 19 et mardi 20 mars 2018, en ouverture de la deuxième Semaine de la Francophonie de l’Université Paul Valéry, est organisé par Ruth Bush (Université de Bristol) et Claire Ducournau (Université Paul Valéry Montpellier 3 – RIRRA21), dans le cadre du projet « Popular’ print and reading cultures in francophone Africa »/« L’imprimé ‘populaire’ et les modes de lecture en Afrique francophone », financé par le Arts and Humanities Research Council (Royaume-Uni).
Ce projet relève d’un partenariat entre l’Université de Bristol, l’Université Paul Valéry Montpellier 3, l’Institut Fondamental d’Afrique Noire-Cheikh Anta Diop, les Archives Nationales du Sénégal et le Musée de la Femme Henriette Bathily.

Ce colloque invite à réfléchir sur les relations réciproques entre la presse et la littérature africaine(s) au XXe et au XXIe siècles. Depuis les bulletins coloniaux jusqu’aux revues en ligne en passant par les magazines illustrés et les grands quotidiens créés après les indépendances, le périodique a constitué, pour les écrivains issus d’Afrique, un support de publication décisif. Les travaux d’histoires littéraire, sociale et culturelle ont mis ces dernières décennies en avant les multiples formes de croisements entre presse et littérature : sur le continent africain, ils se sont cependant plus timidement étendus aux contextes francophones, en dépit de quelques études pionnières (Ricard, 1987 ; Lüsebrink 2003 ; Thérenty 2014 ; Jaji, 2014 ; Bosch-Santana, 2014 ; Peterson, Hunter et Newell, 2016). C’est dès la fin du xixe siècle que la presse publiée en Afrique a offert des lieux d’expression aux écrivain·e·s, importants en quantité, et souvent cruciaux au niveau de leur contenu et de leur réception, comme l’a notamment montré Hans-Jürgen Lüsebrink dans un ouvrage invitant à reconsidérer l’histoire littéraire africaine traditionnelle, en élargissant le corpus canonique de langue française. Stephanie Newell a théorisé ailleurs la souplesse et la créativité du travail des auteur·e·s et de leurs publics dans la presse produite en Afrique occidentale britannique entre 1880 et 1940. Au-delà de la période coloniale, quelles continuités et quelles discontinuités touchent la presse africaine jusqu’à aujourd’hui ?…


Page créée le lundi 25 septembre 2017, par Dominique Taurisson-Mouret.


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