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Colloque
Mercredi 23 septembre 2015 (Boulogne-sur-Mer)
Cette première rencontre sera consacrée à l’organisation structurelle de ces compagnies afin de saisir les structures-type, les originalités régionales, et les influences d’un espace à l’autre. Deux autres rencontres en 2016 et en 2017 s’intéresseront aux actionnaires et aux dirigeants des compagnies, et à leurs rapports avec l’Etat.
23 septembre 2015, Boulogne-sur-Mer, Centre universitaire du Musée, Salle des actes
9h Eric ROULET (Université du Littoral) : présentation générale du projet sur les premières compagnies de commerce
Séance du matin : Organisation et finalités des compagnies
9h10 Benjamin STEINER (Université d’Erfurt) : La première compagnie du Sénégal à Rouen (1633) : l’institutionnalisation du commerce africain privilégié sous l’administration de Richelieu
9h50 Pieter EMMER (Université de Leyde) : La Compagnie néerlandaise des Indes Occidentales : instrument de guerre ou de l’économie ?
10h45 Elodie PEYROL-KLEIBER (Université de Poitiers) : The Virginia Company of London
11h25 Eric ROULET (Université du Littoral) : D’une compagnie à l’autre. Les statuts des premières compagnies françaises des Antilles (1626-1635)
Séance de l’après-midi : Modèles et influences
14h Élisabeth HEIJMANS (Université de Leyde) : Pâle copie de ses homologues anglaise et hollandaise ? La Compagnie française de Guinée au sein d’un aperçu comparatif des compagnies de commerce européennes actives sur la côte occidentales d’Afrique à la fin XVIIe siècle
14h40 Marion GODFROY (C.H.R.Q, Caen) : La France Equinoctiale et les compagnies sous l’impulsion de Lefevre de La Barre
15h20-15h35 pause
15h35 Helen DEWAR (Boston College) : Une rupture avec le passé ? La Compagnie de la Nouvelle France dans le contexte transatlantique des compagnies de commerce françaises au début du XVIIe siècle
16h15 Amélia POLONIA (Université de Porto) : Construire un empire sans compagnies commerciales : le cas portugais – l’Atlantique versus l’Océan Indien
17h conclusion et fin des travaux
Mardi 3 octobre 2017 (Boulogne-sur-Mer)
Coordination scientifique : Eric ROULET
Les grandes compagnies de commerce dites compagnies à charte ou à privilèges du XVIIe siècle ne bénéficient pas dans l’historiographie d’une bonne image. Elles sont jugées peu efficaces voire inutiles et inadaptées. Les travaux de la fin du XIXe siècle et du XXe siècle les ont depuis longtemps condamnées. Il est nécessaire d’aborder autrement la question de leur place dans la première globalisation en les replaçant au cœur du dispositif d’expansion européen, et en privilégiant une démarche résolument comparatiste en prenant en compte les entreprises françaises, anglaises et hollandaises.
Pour ne regarder que celles qui s’intéressent à l’espace atlantique, le plus fortement concurrentiel, force est de remarquer qu’elles ont joué un rôle essentiel dans la colonisation de l’Amérique au XVIIe siècle, avec l’approbation de leurs gouvernements respectifs, et dans le développement du trafic transocéanique. Mais quoique soutenus par les états, dont elles ont obtenu des privilèges, elles n’en ont pas moins une existence propre, ce sont des entreprises privées supportées par des actionnaires qui en attendent des bénéfices. Leurs intérêts sont-ils d’ailleurs toujours les mêmes que ceux de l’État ?
Après une première rencontre consacrée à l’organisation structurelle de ces compagnies, la rencontre de 2017 propose de s’intéresser au financement de ces compagnies et en particulier aux actionnaires qui sont une nouveauté à cette époque, afin d’en cerner la pertinence et les raisons. Une troisième rencontre en 2018 ou 2019 traitera de leurs rapports avec l’État.
Direction scientifique : Éric Roulet eric.roulet chez univ-littoral.fr
Les grandes compagnies de commerce dites compagnies à charte ou à privilèges du XVIIe siècle ne bénéficient pas dans l’historiographie d’une bonne image. Elles sont jugées peu efficaces voire inutiles et inadaptées. Les travaux de la fin du XIXe siècle et du XXe siècle les ont depuis longtemps condamnées. Il est nécessaire d’aborder autrement la question de leur place dans la première globalisation en les replaçant au cœur du dispositif d’expansion européen, et en privilégiant une démarche résolument comparatiste en prenant en compte les entreprises françaises, anglaises et hollandaises.
Pour ne regarder que celles qui s’intéressent à l’espace atlantique, le plus fortement concurrentiel, force est de remarquer qu’elles ont joué un rôle essentiel dans la colonisation de l’Amérique au XVIIe siècle, avec l’approbation de leurs gouvernements respectifs, et dans le développement du trafic transocéanique. Mais quoique soutenus par les états, dont elles ont obtenu des privilèges, elles n’en ont pas moins une existence propre, ce sont des entreprises privées supportées par des actionnaires qui en attendent des bénéfices. Leurs intérêts sont-ils d’ailleurs toujours les mêmes que ceux de l’Etat ?
Page créée le dimanche 1er octobre 2017, par Dominique Taurisson-Mouret.