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Jeudi 15 juin 2017
Présentation éditeur :
« Il s’agit du premier livre d’art jamais consacré à la mémoire des artistes, célèbres ou anonymes, qui ont mis leur créativité au service de l’abolition de la traite et de l’esclavage des êtres humains.
Plus d’une centaine d’œuvres reproduites témoignent de l’âpreté du combat autant que de la force d’engagement de ces écrivains et artistes tout au long des cinq siècles écoulés et jusqu’à la période la plus contemporaine.
Estampes, poèmes, peintures, sculptures, romans, photographies, caricatures... autant de genres et de visions qui sont autant de pistes pour comprendre les résistances. »
« Publié à l’occasion du 170e anniversaire de l’abolition de l’esclavage commémoré le 10 mai 2018, cet ouvrage est préfacé par Maryse Condé.
« "Tel qu’il est, ce livre éveille dans tous les cœurs une émotion profonde. Il rappelle qu’hélas “l’institution abominable” existe encore dans de nombreux pays du globe", déplore Maryse Condé dans sa préface.
Cet ouvrage est le premier livre d’art à rendre hommage aux artistes, écrivains et philosophes qui ont en leur temps critiqué la traite négrière, l’esclavage, et ont combattu aux côtés des abolitionnistes. On découvre d’ailleurs que cent soixante-dix ans après l’abolition, cette cause reste d’actualité auprès d’écrivains tels Patrick Chamoiseau, Évelyne Trouillot ou Laurent Gaudé, et d’artistes comme Daniel Buren, Kara Walker ou Rashid Johnson qui s’impliquent en faisant écho à ces luttes.
Gravures, poèmes, sculptures, romans, caricatures et architectures, toutes les œuvres ici reproduites s’éclairent mutuellement dans un dialogue inédit.
Marcel Dorigny s’intéresse autant à la dénonciation des pratiques esclavagistes et aux différentes formes de résistance qui leur ont été opposées qu’aux récentes revendications mémorielles. Soulignant que cette dénonciation semble avoir constamment accompagné la pratique et nourri les représentations politiques, sociales et philosophiques, il évoque d’abord l’implication de ceux – parmi lesquels les philosophes des Lumières – qui ont cherché à informer et à témoigner des sévices subis au long de toute vie d’esclave, depuis les terribles conditions de la traversée jusqu’aux chiens féroces lâchés sur les esclaves marrons. Plus généralement, il insiste sur la manière dont arts et lettres n’ont cessé de contribuer à la maturation des esprits. Après avoir abordé les multiples formes de révoltes individuelles ou collectives, il met en évidence le récent processus mémoriel, nouvelle étape du combat qui a efficacement contribué à cette rupture radicale dans le regard porté sur l’unité de l’espèce humaine. »
Contact éditeur :
ÉDITIONS CERCLE D’ART
Madame Christine Bennouna
10 rue Sainte-Anastase, 75003 Paris
c.bennouna chez cercledart.com
Conférence
Jeudi 14 juin 2018, 18 h 30-20 h (Nantes)
Page créée le samedi 1er avril 2017, par Dominique Taurisson-Mouret.