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Séances de séminaires terminées
Mardi 14 mai 2024, 18 h 30-21 h : Charlotte Marchina, « À l’écoute des troupeaux : ce que les changements environnementaux font au pastoralisme nomade en Mongolie »
Conférence
Mardi 23 janvier 2024
Philippe Descola, anthropologue, professeur émérite du Collège de France, titulaire de la chaire Anthropologie de la nature, de 2000 à 2019. Il a développé une anthropologie des relations entre humains et non-humains, en s’appuyant sur un long travail de terrain effectué, avec l’anthropologue Anne-Christine Taylor, en haute Amazonie auprès des Achuar. En 2005, dans l’ouvrage de référence Par-delà nature et culture, il dépasse le dualisme de la représentation occidentale du monde et expose un système de quatre ontologies ou « façons de composer le monde ». Sa pensée irrigue les sciences humaines et sociales et nourrit la réflexion contemporaine sur les enjeux et les stratégies écologiques liés à l’anthropocène.
Mardi 6 février 2024 (Paris, Bibliothèque François-Mitterrand)
Benoit Hazard, anthropologue, chargé de recherche au CNRS. Ses recherches portent sur le devenir des paysages pastoraux de la vallée centrale du Rift (Kenya) dans l’anthropocène et sur les conflits écologico-distributifs qui en résultent. Il dirige un séminaire intitulé l’Atelier des anthropo-scènes à l’EHESS et a coordonné le projet européen Résilience des paysages en Afrique de l’Est : identifier les seuils critiques et les trajectoires durables. Actuellement, il coordonne un projet sur les formes de socialisation liée à l’énergie, à partir de l’apport des solutions low-tech dans l’approvisionnement énergétique des populations vulnérables (CNRS-Joint Research Programme in Africa 2023).
Mardi 12 mars 2024 (Paris, Bibliothèque François-Mitterrand)
Samuel Roturier, éco-anthropologue, maître de conférences à AgroParisTech. Il travaille depuis quinze ans avec des éleveurs de rennes Sami sur la gestion de la forêt boréale et ses conséquences sur le pastoralisme. Ses travaux interdisciplinaires portent sur la restauration écologique d’habitats forestiers dégradés, les savoirs écologiques des pasteurs nomades Sami, l’évolution des régimes de feu ou encore l’histoire forestière.
Mardi 2 avril 2024 (Paris, Bibliothèque François-Mitterrand)
Mardi 11 juin 2024 (Paris, Bibliothèque François-Mitterrand)
Maëlle Calandra, chargée de recherche à l’IRD et membre de l’Unité de Recherche Migrations et Société. Ses travaux se situent à la croisée de l’anthropologie des catastrophes, de l’anthropologie des relations humains-environnement et de l’anthropologie des migrations et portent sur le Vanuatu (Pacifique sud). Titulaire d’un doctorat en anthropologie (EHESS, 2017), co-dirigé par Philippe Descola et Pierre Lemonnier, elle mène actuellement une recherche à propos du déplacement et de la réinstallation forcés des habitants de l’île d’Ambae après l’éruption de leur volcan en 2018.
Cycle de conférences de la BNF
Les peuples autochtones, interdépendants des écosystèmes qui les accueillent, sont depuis longtemps en première ligne face aux bouleversements écologiques liés à l’anthropocène. Ce cycle de conférences exposera comment leurs milieux de vie sont menacés de disparition et leur existence bouleversée dans ses dimensions matérielles, sociales et culturelles. Il présentera aussi les stratégies que ces peuples développent face aux effets délétères de l’anthropocène.
En 2000, le biologiste américain Eugene F. Stoermer et le Prix Nobel de chimie néerlandais Paul Josef Crutzen proposent le terme « anthropocène » pour qualifier l’époque géologique contemporaine caractérisée par les effets massifs des activités humaines sur la Terre et son atmosphère : érosion des sols, réchauffement climatique, fonte des glaciers et de la banquise, élévation du niveau des mers, pollution des sols, de l’atmosphère, des océans, érosion de la biodiversité… Ce concept nourrit depuis les débats qui traversent la communauté scientifique comme la société dans son ensemble.
Ce phénomène global agit à l’échelle planétaire et produit des effets diversifiés sur les milieux de vie des populations. Parmi elles, les peuples autochtones occupent une position singulière : interdépendants des écosystèmes qui les abritent, ils sont en première ligne face aux bouleversements écologiques de grande ampleur et menacés de disparition. Comment cela affecte-t-il leur environnement immédiat et leur existence dans ses dimensions matérielles, sociales, culturelles ? Quelles stratégies développent-ils pour lutter contre les effets délétères de l’anthropocène ?
Bibliothèque François-Mitterrand - Petit auditorium - Quai François Mauriac
Paris, France (75013)
Contact : Cécile Geoffroy-Oriente
courriel : cecile [dot] geoffroy [at] bnf [dot] fr
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