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Appel
Date limite de soumission : samedi 29 février 2020
Les Reclusiennes 2020 porteront sur le thème du changement des milieux et des pratiques à l’heure de ce que l’on appelle « l’Anthropocène ». À l’occasion de l’anniversaire des 115 ans de la parution de L’Homme et la Terre, ainsi que des 190 ans de la naissance de son auteur, Élisée Reclus, la huitième édition des Reclusiennes portera sur le changement des milieux et des pratiques dans nos sociétés contemporaines. Face aux dérives actuelles de l’environnementalisme technocratique ou de la géo-ingénierie, ce colloque souhaite favoriser des communications reprenant la mésologie évoquée par Élisée Reclus et s’appuyant sur une mésologie sociale évitant les pièges du mysticisme ou de la naturalisation du social.
L’Homme et la Terre (1905-1908) est l’œuvre majeure d’Élisée Reclus, géographe, anarchiste, et écrivain, né à Sainte-Foy-La-Grande en 1830 et mort à Torhout en 1905. Publiée en six tomes, principalement de manière posthume, elle marque l’« aboutissement » de la grande trilogie reclusienne, entamée avec La Terre (1868-1869) et La Nouvelle Géographie universelle (1876-1894)[1]. Son ambition est d’étudier les sociétés humaines « dans la succession des âges » et « dans les diverses contrées du globe »[2], des premiers hominidés jusqu’à l’aube du XXe siècle. Si la démarche est définie comme une « géographie sociale »[3], elle relève fondamentalement de l’esprit encyclopédique, où l’étude de la nature – géographie, botanique, géologie, zoologie, etc. – est étroitement associée à l’étude de l’humain – anthropologie, histoire, archéologie, sociologie, etc. –, afin de mieux comprendre les interactions entre ces deux domaines, dont la séparation divise l’unité du savoir. Une séparation qui s’avérerait de plus en plus stérile, notamment pour saisir la pleine mesure de la transformation des milieux par les activités humaines au prisme d’une géohistoire où « la Géographie n’est autre chose que l’Histoire dans l’espace, de même que l’Histoire est la Géographie dans le temps »[4].
Cette intuition – de l’insécabilité des hommes, des femmes, et du vivant qui peuplent la Terre – trouve son origine dans les premières productions de l’auteur. En effet, dès 1864, dans la recension que fera Élisée Reclus de l’ouvrage Man and Nature de George Perkins Marsh, celui-ci écrira : « La terre est le corps de l’humanité [tandis] que l’homme [au sens d’humanité] est l’âme de la terre »[5]. Si les deux auteurs s’accordent sur l’influence grandissante des humains sur la nature, leur approche se différencie cependant quant à leur conception de l’humanité[6]. Tandis que Marsh insiste sur « le caractère terriblement destructeur de l’homme » [7], Reclus ne cesse de rappeler que « suivant l’état social et les progrès de chaque peuple, elle [l’action humaine] contribue tantôt à dégrader la nature, tantôt à l’embellir »[8]. En sorte qu’entre les deux auteurs, la distinction entre la géographie physique et la géographie sociale se joue dans celle qui s’établit entre la nature humaine et la condition humaine, entre l’imperméabilité d’une essence et sa diversification en fonction des circonstances.
Ainsi, chez Reclus l’évolution des milieux naturels ne saurait être détachée des milieux sociaux et techniques, historiquement et géographiquement déterminés, mais surtout de l’idée d’une évolution des pratiques humaines toujours suspendue à trois ordres de faits, à savoir la « lutte des classes », « la recherche d’équilibre », et « la décision souveraine de l’individu »[9]. Il n’y aurait dès lors ni progrès, ni régrès, absolument linéaires en matière d’évolution humaine, de changements écologiques, sociaux, et techniques – mais bien une nécessité grandissante à délibérer constamment sur « la gérance commune de la société, en harmonie avec l’influence du milieu »[10], ou plus exactement des milieux.
Cette aspiration, bien que recoupant plusieurs aspects de la pensée environnementaliste[11], ne saurait faire oublier la diversité des courants qui composent cette dernière, allant même parfois jusqu’à dresser le portrait d’un humain dégradé par rapport à la nature et non des systèmes sociaux agissant différemment en son sein. Fondamentalement, cet idéal de gérance commune des milieux esquissé par Reclus, et partagé par ses collaborateurs[12], rejoint son idéal anarchique où les rapports entre sciences, arts, et pouvoir restent profondément à interroger pour définir les espaces d’émancipation et y tendre de façon concrète par la pratique[13].
Ce débat qui pourrait paraître aujourd’hui daté retrouve pourtant une actualité certaine, alors que George Perkins Marsh est souvent cité comme un des premiers penseurs de l’Anthropocène, à savoir une nouvelle époque géologique qui serait dominée par les activités humaines[14]. Se dégagent ainsi de nouveaux récits où les considérations sur la nature humaine prennent le pas sur la condition humaine[15], où les rapports de classes, de genres, et de races disparaissent au profit d’une grande odyssée indifférenciée de l’espèce[16]. À ce titre, la possibilité, voire la nécessité, d’une nouvelle approche mêlant à la fois les perceptions sur l’évolution des milieux, ce qu’elles produisent en termes de transformation sociale et politique des pratiques, à un idéal émancipateur se fait de plus en plus sentir à la suite du projet d’Élisée Reclus.
À l’occasion de l’anniversaire des 115 ans de la parution de L’Homme et la Terre, ainsi que des 190 ans de la naissance de son auteur, la huitième édition des Reclusiennes portera sur le changement des milieux et des pratiques à l’heure de l’Anthropocène afin d’ouvrir un dialogue entre les sciences, les arts, et les mouvements associatifs. Face aux dérives actuelles de l’environnementalisme technocratique ou de la géo-ingénierie, il est temps de reprendre la mésologie évoquée par Élisée Reclus et de promouvoir une mésologie sociale évitant les pièges du mysticisme ou de la naturalisation du social. Dans le sillage de Uexküll[17] et Gibson[18], l’anthropologie écologiste de Tim Ingold[19], l’anthropologie des rencontres interspécifiques et des frictions globales d’Anna Tsing[20], l’épistémologie de la perception et de la trajection d’Augustin Berque[21] ainsi que le tournant sociologique de la théorie de l’acteur réseau[22] ou encore la sociologie pragmatique des transformations socio-environnementales[23], ont amplement contribué au renouveau de l’approche des milieux par le prisme de l’interaction et des formes de coalitions entre humains et non-humains[24].
En ce sens, trois axes d’intervention, ainsi que leur articulation, seront privilégiés : (1) Croisez les « natures » ; (2) Débattre les « milieux » ; (3) Interroger « les outils » et les utopies.
Surtout, trois communautés seront invitées à y réfléchir pour discuter de ces thématiques ensemble : les chercheurs, les artistes, et les associatifs
Dans le cadre de cet appel à destination de la communauté scientifique, les chercheurs en sciences de la nature, des sociétés, et des techniques, pourront proposer des communications sur les points suivants :
Axe 1 – Croiser « les natures » / Crosse « natures »
Le changement des milieux naturels d’origine humaine à l’échelle globale, justifie-t-il une nouvelle époque géologique du nom d’Anthropocène ?
Quelles histoires et géographies, mais aussi anthropologies, peut-on faire de l’anthropisation des milieux naturels ?
Que reste-t-il des milieux naturels et de l’idée d’une « nature » séparée de la « société », en somme des débats entre géographie physique, géographie sociale, et géohistoire ou entre anthropologie biologique, anthropologie sociale ?
De quelle manière les débats sur l’Anthropocène bousculent-ils la pratique scientifique et le rôle du chercheur ?
Axe 2 – Débattre les « milieux » / Social and natural conditions in debate
Si milieux naturels et mieux sociaux sont inséparables, comment construire un dialogue entre l’étude de la nature et celle des sociétés, mais aussi les arts et les lettres ?
Comment le changement global des milieux naturels transforme-t-il les milieux sociaux, à travers les questions de résilience, de transition, et d’effondrement ? Notions dont il convient de préciser la généalogie et les usages.
Quelles gérances collectives en harmonie avec l’influence des milieuxpeuvent être proposées, si le changement global ne marche pas de pair avec la gouvernance globale ?
Sur quelles bases un débat public concernant l’Anthropocène et ses enjeux peut-il avoir lieu ?
Axe 3 – Interroger « les outils » et les utopies / question the “tools” and Utopia
Si la technique est l’extension d’un rapport entre les humains et « la nature », de quelle manière est-elle un vecteur de changement des milieux, mais aussi de nouveaux risques ?
De quelle manière la transformation générale des milieux naturels en milieux techniques, amène-t-elle à interroger les enjeux de l’aménagement ?
Quelles seraient les techniques et les critères de mesure d’un aménagement accordant les milieux sociaux et naturels ensemble ?
Quelle place donner aux processus participatifs dans l’innovation technique et l’aménagement à l’heure de l’Anthropocène ?
Les conférences, ateliers, et débats des Reclusiennes auront lieu du jeudi 9 au samedi 11 juillet 2020 à Sainte-Foy-La-Grande (33 – Gironde, France).
L’ouverture et la fermeture du festival auront respectivement lieu le mercredi 8 juillet et le dimanche 12 Juillet 2020.
Soumission
Cet appel à communication s’adresse à la communauté scientifique, française et internationale, qui s’intéresse aux notions de « changement global »26 et d’« Anthropocène »27 d’un point de vue environnemental et sociétal.
Les résumés retenus feront l’objet d’une communication de 20 minutes lors de l’une des différentes sessions des Reclusiennes des 9, 10 et 11 juillet 2020. Dans l’esprit de ce festival, un appel à destination des artistes et des associations sera également lancé de façon complémentaire. À cet égard – et afin d’enrichir les échanges avec le public, les artistes, et les associatifs – les chercheurs sont invités à innover dans leurs présentations en intégrant des formes d’expressions diverses (textes, sons, photos, vidéos), ainsi que des ouvertures possibles vers les autres axes d’intervention.
Les propositions seront formulées sous la forme d’un texte de 3 500 signes précisant l’axe d’intervention privilégié, le titre de la proposition, prénom(s), nom(s), l’appartenance institutionnelle et le format de la communication (par exemple : projection Powerpoint, extrait d’une vidéo de terrain, etc.).
Ce texte sera accompagné de 10 références bibliographiques (maximum) et d’une biographie synthétique de 400 signes.
Le fichier de la proposition devra être nommé et complété de la manière suivante : Reclusiennes_2020_Prénom_Nom_-‐_Titre_de_la_proposition_(Axe_N°_).pdf
Les résumés des propositions devront être transmis avant le 29 février 2020 au format doc. ou PDF à conf chez lesreclusiennes.fr
Frais d’inscription : 50€ TTC (38€HT + TVA + prélèvement 10% délégation régionale CNRS)
Gratuité pour : doctorants et post-‐doctorants, étudiants, habitants du QPV et visiteurs
Contacts :
conf chez lesreclusiennes.fr
Association Cœur de Bastide, 44 rue Alsace Lorraine, 33220 Sainte-Foy-la-Grande, France
Marc Sahraoui Tel 06 79 83 83 23 marc chez lesreclusiennes.fr
Organisation pratique
L’hébergement des conférenciers est assuré, soit chez l’habitant, soit en chambre de 2 à 4 lits. La restauration est assurée sur place.
Il s’agit d’un festival mêlant à la fois la pensée et l’action, les habitants et les intervenants, dans une visée d’éducation populaire et d’animation sociale et culturelle, où les expositions artistiques, les projections cinématographiques, et les représentations musicales et théâtrales sur le thème du changement global et de l’Anthropocène seront pleinement intégrées. Il est ainsi attendu que les communications prennent en considération ce contexte.
Calendrier
29/02/2020 – Envoi des résumés de proposition au comité scientifique des Reclusiennes.
30/04/2020 – Réponse du comité scientifique des Reclusiennes.
15/06/2020 – Envoi des supports visuels ou écrits des communications au comité scientifique.
08/07/2020 – Ouverture du festival des Reclusiennes à Sainte-‐Foy-‐La-‐Grande (Gironde, France).
09-10-11/07/2020 – Présentation durant 20 minutes au festival des Reclusiennes.
12/07/2020 – Clôture du festival des Reclusiennes à Sainte-‐Foy-‐La-‐Grande.
Comité scientifique
Célia Auquier, géographe, Université Paris 1, (UMR 8586 Prodig) ;
Béatrice Collignon, professeure en géographie, Université Bordeaux Montaigne (UMR 513 PASSAGES) ;
Fabien Colombo, doctorant en sciences de l’information et de la communication, Université Bordeaux Montaigne (EA 4426, MICA) ;
Franck Cormerais, professeur en sciences de l’information et de la communication à l’Université Bordeaux Montaigne (EA 4426, MICA) ;
Chantal Crenn, maîtresse de conférences habilitée en anthropologie, Université Bordeaux Montaigne (UMR 513 PASSAGES) ;
Anne-‐Hélène Delavigne, anthropologue Muséum national d’Histoire naturelle (Paris), historienne ;
Élise Demeulenaere, chargée de recherche en anthropologie, CNRS (Centre Alexandre Koyré, EHESS-‐CNRS-‐MNHN) ;
Michel Feynie, anthropologue et psychologue du travail, Université de Bordeaux (EA 7440 CeDS) ;
Alain Gigandet, maître de conférences en philosophie, Université Paris-‐Est-‐Créteil-‐Val-‐de-‐Marne ;
Zoé Ginter, géographe, Université de Bordeaux Montaigne(UMR 5319 Passages) ;
Gaëlla Loiseau, docteure en sociologie (UMR 6266 IDEES), présidente du Bistrot des ethnologues (Montpellier) ;
Philippe Pelletier, professeur en géographique, Université Lyon 2 (UMR 5600 Environnement, Ville, Société) ;
Yohan Sahraoui, maître de conférences en géographie, Université Paris 1 (UMR 8586 Prodig) ;
Thomas Zanetti, maître de conférences en géographie, Université Lyon 3 (UMR 5600 Environnement, Ville, Société).
Comité de pilotage
Marie-Christine Boutheau, cadre administratif de la région Nouvelle Aquitaine ;
Simone Cinelli, artiste, réalisateur ;
Chantal Crenn, anthropologue ;
Franck David, jardinier, poète, Scop Saluterre ;
Jean-‐Michel Mezuret, agriculteur, maraicher ;
Pierre Lamothe, Musée du Pays Foyen ;
Marc Sahraoui, sociologue économiste, association Cœur de Bastide ;
Antoine Schreiber, enseignant agricole ;
Danièle Sigot-‐Mezuret, agricultrice, maraichère ;
Nathalie Loubeyre, cinéaste ; Joel Labat, chef-‐opérateur.
Références
[1] Federico Ferretti et Philippe Pelletier, « L’Homme et la Terre, l’aboutissement d’une trilogie » dans L’Homme et la Terre. Livre 1 : Les ancêtres, Lyon, ENS Éditions, 2015. Voir : https://books.openedition.org/enseditions/5166?lang=fr.
[2] Élisée Reclus, L’Homme et la Terre, op. cit., tome 1, Préface, p. I.
[3] Ibid., tome 1, Préface, p. IV.
[4] Ibid., tome 1, I, 1, « Origines », p. 02.
[5] Élisée Reclus, « De l’action humaine sur la géographie physique : l’homme et la nature » dans Revue des Deux Mondes, Paris, 1864, vol.44, p. 762.
[6] Philippe Pelletier, « Élisée Reclus et George Perkins Marsh, quelle rupture ? », dans Le Monde Libertaire, n°1734, 13 mars 2014.
[7] George Perkins Marsh, Man and Nature : Or, Physical Geography as Modified by Human Action, Scribners, New York / Sampson Low, London, 1864, p. 37. Texte original : « The terrible destructiveness of man ».
[8] É. Reclus, « De l’action humaine sur la géographie physique », art cit., p. 763.
[9] É. Reclus, L’Homme et la Terre, op. cit. p. IV.
[10] Ibid.
[11] Dominique Bourg et Alain Papaux, Dictionnaire de la pensée écologique, Paris, Presses Universitaires de France, 2015.
[12] Philippe Pelletier, Géographie & Anarchie, Reclus, Metchnikoff, Kropotkine, Paris, Éditions du Monde Libertaire, 2013 ; Federico Ferretti, Élisée Reclus : Pour une géographie nouvelle, Paris, CTHS, 2014.
[13] Élisée Reclus, L’évolution, la révolution et l’idéal anarchique, Paris, P.-V. Stock, 1898. Voir aussi : Pierre Kropotkine, La science moderne et l’anarchie, Kropotkine, Paris, P.-V. Stock, 1913.
[14] Paul .J. Crutzen et Eugene F. Stoermer, « The “Anthropocene” », Global Change Newsletter (IGBP), mai 2000, no 41, p. 17‑18 ; Paul J. Crutzen, « Geology of Mankind », Nature, janvier 2002, vol. 415, no 6867, p. 23 ; Steffen Will et al., « The Anthropocene : conceptual and historical perspectives », Philosophical Transactions of the Royal Society A : Mathematical, Physical and Engineering Sciences, 13 mars 2011, vol. 369, no 1938, p. 842‑867.
[15] Christophe Bonneuil et Jean-Baptiste Fressoz, L’événement Anthropocène : la Terre, l’histoire et nous (2013), nouvelle édition révisée et augmentée, Paris, Éditions du Seuil, 2016.
[16] Jason W. Moore et al., Anthropocene or Capitalocene ? Nature, History, and the Crisis of Capitalism, Oakland, PM Press, 2016 ; Jason W. Moore, « The Capitalocene, Part I : on the nature and origins of our ecological crisis », The Journal of Peasant Studies, 4 mai 2017, vol. 44, no 3, p. 594‑630 ; Jason W. Moore, « The Capitalocene Part II : accumulation by appropriation and the centrality of unpaid work/energy », The Journal of Peasant Studies, 23 février 2018, vol. 45, no 2, p. 237‑279.
[17] Jacob von Uexküll Mondes animaux et monde humain suivi de Théorie de la signification, Editions Gonthier, Paris, 1965 (1934).
[18] James J. Gibson, The ecological approach to visual perception, Houghton Mifflin, Boston, 1979
[19] Tim Ingold, Marcher avec les dragons, Zones sensibles, Le Kremlin-Bicêtre, Paris, 2013.
[20] Anna Lowenhaupt Tsing, Le Champignon de la fin du monde : sur la possibilité de vivre dans les ruines du capitalisme. Paris, La Découverte/Les Empêcheurs de penser en rond, 2017.
[21] Augustin Berque, « La relation perceptive en mésologie. Du cercle fonctionnel d’Uexküll à la trajection paysagère », Revue du MAUSS, n° 47, 2016, pp. 87-104 et Augustin Berque, « Perception de l’espace, ou milieu perceptif ? », L’espace géographique, Tome 45, 2016, pp. 168-181.
[22] Madeleine Akrich, Michel Callon et Bruno Latour, Sociologie de la traduction. Textes fondateurs, Presse des Mines, Paris, 2006
[23] Francis Chateauraynaud et Josquin Debaz, 2017, Aux bords de l’irréversible. Sociologie pragmatique des transformations, Pétra, Paris, 2017.
[24] Voir notamment les travaux de Donna Haraway et d’Anna Tsing à ce sujet.
Colloque
Du 9 au 11 juillet 2020 (Sainte-Foy-La-Grande, Gironde)
Page créée le mercredi 19 février 2020, par Dominique Taurisson-Mouret.