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L’orientalisme et après ? Médiations, appropriations, contestations (Colloque EHESS, 15-17/06/2011)

L’orientalisme et après ? Médiations, appropriations, contestations

15-17 juin 2011

EHESS - amphithéâtre François-Furet & IMA - auditorium (105, bd Raspail - 75006 Paris & 1, rue des Fossés Saint-Bernard - Place Mohammed V - 75005 Paris)

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L’orientalisme et après (15-17/06/2011, EHESS, Paris)

L’EHESS et l’Institut du monde arabe (IMA) organisent et accueillent le colloque international « L’orientalisme et après ? Médiations, appropriations, contestations », avec le soutien du CNRS (à travers l’INSHS et les équipes du CEMC, du CETOBAC et d’InVisu), le ministère des Affaires étrangères (à travers les centres de recherche français que sont l’IRMC de Tunis et le CJB de Rabat), la Fondation du Roi Abdul-Aziz Al-Saoud pour les études islamiques et les sciences humaines de Casablanca, l’Institute for the Transregional Study of the Middle East, North Africa and Central Asia de Princeton, les universités de Grenade (Espagne), Leyde (Pays-Bas) et Tsukuba (Japon), et les Éditions Karthala.

Le débat sur l’orientalisme fut lancé, il y a quasiment un demi-siècle, avec l’ère des décolonisations. Il est temps de prendre la mesure, historique, d’un procès qui a surtout consisté à se demander si, sous ses différentes formes (littéraire, plastique, linguistique, architecturale, culturelle), ce champ de curiosité et d’érudition, ce registre d’activité créatrice, étaient fondamentalement inféodés à une entreprise de domination de l’Occident, dont la forme suprême devait s’incarner dans le colonialisme.
Ce n’est pas d’hier en effet que les élites arabes et musulmanes se sont préoccupées de revisiter leur histoire et leur patrimoine. Elles ont souvent pris pour guides en la matière des orientalistes occidentaux, savants philologues ou archéologues, écrivains ou artistes. Ce n’était qu’un légitime retour des choses puisque l’orientalisme avait bâti son savoir et ses images en puisant largement auprès d’informateurs, de traducteurs et de médiateurs autochtones. C’est donc l’Orient reconstruit par les Orientaux, en miroir de l’Orient des orientalistes, qui fera l’objet de ce colloque. On se demandera notamment comment des intellectuels, des artistes, des agents culturels, mais aussi des collectionneurs et des savants, reconstruisent et recréent une image de leur propre monde en dialogue avec un savoir, un ensemble de représentations héritées, en partie critiquées ou récusées, mais finalement révisées et réappropriées.


Page créée le mercredi 1er juin 2011, par Dominique Taurisson-Mouret.


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