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Appel à communication « Le fait religieux dans les manuels d’histoire de fin de cycle scolaire. Autour et au-delà du bassin méditerranéen », Université du Maine (<15/04/2015)

- Université du Maine, décembre 2015
-  Organisateurs : Dominique Avon (Université du Maine) et John Tolan (Université de Nantes)

Extrait de l’appel à communication :

« Le fait religieux dans les manuels d’histoire de fin de cycle scolaire. Autour et au-delà du bassin méditerranéen », Nantes 2015

L’étude comparée de l’« enseignement des religions » ou du « fait religieux » a fait l’objet de plusieurs colloques, nationaux ou internationaux, depuis la fin des années 1990. En ce sens, le volume Le Défi de l’enseignement des faits religieux à l’école. Réponses européennes et québécoises, Paris, Riveneuve éditions, Coll. « Actes académiques », 2014, publié sous la direction de Jean‐Paul Willaime, a marqué un jalon important. D’autres initiatives ont vu le jour, mais aucune n’a été centrée sur la discipline historique en prenant pour cadre de référence principal le bassin méditerranéen, sans s’interdire des comparaisons fécondes en dehors de cet espace.Les polémiques ne manquent pas concernant les contenus des programmes d’histoire : accusation de dévaloriser telle religion ou de survaloriser telle autre ; promotion voilée ou ouverte de messages de rejet voire de haine ; reconnaissance assumée ou refus de résultats des travaux orientalistes et des études post‐coloniales ; recours à un discours affranchi de toute méthode historique. Les débats sont internes aux sociétés, mais ils sont aussi liés à des interventions extérieures d’organismes supranationaux, que ceux-¬‐ci soient religieux ou non. Des lobbies ont été constitués pour agir, de manière explicite, sur ces matières.En amont comme en aval de la composition de ces manuels, se joue un conflit de compétences sur l’objet. Les départements et instituts catholiques, protestants, orthodoxes, sunnites (dans les universités du Maghreb ou en provenance d’Amérique du Nord comme l’International Institute of Islamic Thought), chiites, hindous ou du « peuple juif » (appellation officielle à l’Université hébraïque de Jérusalem par exemple) produisent un savoir qui n’est pas sans conséquence sur l’enseignement de l’histoire et la manière dont celui-¬‐ci est reçu par les élèves.Le colloque de lancement de l’Institut du pluralisme religieux et de l’athéisme (IPRA), en coopération avec l’Institut européen en sciences des religions (IESR), aura donc pour objectif de dresser un état des lieux de ces enseignements d’histoire centré sur le religieux et d’analyser les processus complexes de construction et de réception de ces discours. Afin de limiter le corpus, seuls seront pris en compte les manuels sur format papier destinés aux élèves de fin de cycle scolaire.

Les chercheurs souhaitant participer à cette rencontre scientifique sont priés d’envoyer une proposition de communication de 20 minutes : nom, affiliation, adresse électronique, titre de la communication, et un résumé de 600 mots maximum à Nicolas Stefanni : nicolas.stefanni@univ-­nantes.fr avant le 15 avril 2015


Page créée le lundi 23 février 2015, par Dominique Taurisson-Mouret.


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